Mots et couleurs

textes auto-biographiques anciens et actuels, poésie, chansons, contes et nouvelles

01 juillet 2005

sète-matin II-1-6

CUISINE SETOISE

Entrée : Salade niçoise mais les anchois sont de Sète, les oignons de Lusignan.

Daurades. La voisine dont le mari est pêcheur à la ligne les a pêchées . Elle est venue les offrir hier, toute préparées. Puis sonne à nouveau pour préciser qu’elles viennent d’être décongelées et qu’il faut les consommer tout de suite. Ce que nous avions déjà eu le temps de programmer. Trois belles daurades qui tiennent dans un même plat à condition de les serrer comme des sardines dans leurs boite. Sur lit d’oignons, pommes de terre, tomates, arrosé de vin blanc. J’ai aperçu le voisin qui est revenu avec sa femme à la deuxième visite, le voisin discret, le merveilleux pêcheur au bord de bord du canal capable de nous préparer trois daurades en trois jours de pêche justes à la dimension du plat et de notre appétit. Mais désireux tout de même de les accompagner jusqu’à notre reconnaissance émue.
Le débat n’est pas tranché paraît-il : pêcher la daurade en appâtant à la moule fermée, le hameçon fiché dans la coquille, ou à la moule ouverte. Une chose est certaine. Dans leur milieu naturel les daurades ne savent pas ouvrir les moules et les consomment toute craquantes.

Pêches. Celles qui sont des fruits. Au marché couvert je m’étais retourné sur une odeur particulièrement sublime. C’était de belles pêches mûres, cueillies sans doute de la veille et odorantes à en damner un saint ; Après tout si le péché est interdit aux saints aucun texte n’indique que la pêche le soit. Ce matin au réveil, la pêche merveilleuse m’a comblé les papilles.

1 commentaires:

Blogger Julie Kertesz - me - moi - jk a dit...

miam

samedi, 02 juillet, 2005  

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