Mots et couleurs

textes auto-biographiques anciens et actuels, poésie, chansons, contes et nouvelles

25 mars 2006

GASPARD DES MONTAGNES


ECHO-BLOG

Pas un jour en ce moment qui ne m’apporte un écho par blog interposé. Et, tout en essayant de ne pas m’emballer - ce n’est après tout qu’une machinerie bien huilée - je réagis avec bonheur à ces coïncidences, à ces rencontres.
Hier je reçois un commentaire que j’ai d’abord du mal à situer. L’auteur, un certain Bruno le Lorrain, m’invite à rejoindre sur son blog Henri Pourrat et son « Gaspard des Montagnes » Comment sait-il que j’apprécie Henri Pourrat depuis longtemps ? En ce moment-même nous sommes allés chercher dans ses contes de quoi alimenter notre spectacle chansons et histoires à l’orgue de Barbarie, Pierre et moi. Cette semaine nous avons répété devant les premiers amis-témoins et, ça y est ! Lo gabian et l’hirondelle, sont prêts à s’envoler en Avril pour cette aventure. Déjà trois propositions !
C’est par un écho du 19 novembre 2005 que Bruno le Lorrain ( le nom choisi semble un personnage de Pourrat) avait connu mon achat à Sète de « Gaspard » chez le bouquiniste mais je l’avais oublié depuis ce Gaspard. Complètement oublié. Quel plaisir d’aller le dénicher, d’être attentive à l’édition, d’en commencer la lecture. Je savoure le prologue à haute voix pour Pierre que je convie immédiatement à ce plaisir de la belle langue qui roule, déboule, charrie et scande, et chante …
« La vieille Marie contait et contait … »
http://bruno-gantner.club-blog.fr Au coeur de la forêt
Le blog de Bruno se présente comme une relecture fervente qui brode au point de croix entre informations, émotions, citations. Allez voir Gaspard et Bruno cheminant côte à côte ! Nous avons déjà pris leur trace. Rendez-vous à la prochaine auberge ou au prochain moulin (à paroles)! J’ai très envie de vous le relire ce prologue. A voix haute !
« Ah, que j’ai de la chance d’avoir une femme qui a tant de caquet. Je peux me faire meunier, à présent, le trac du moulin ne m’assourdira pas » pourrait dire Pierre (in Le Conte de la Parole Perdue)
« le caquet », « le trac du moulin » … rien que pour ces deux mots du matin ça valait la peine de se lever, n’est-ce pas !

1 commentaires:

Anonymous Anonyme a dit...

C'est tout simple ; je suis allé sur "GOOGLE recherche de blogs", j'ai tapé "Gaspard montagnes" et je suis tombé sur votre site où vous racontiez votre découverte d'un exemplaire de "Gaspard des montagnes" dans les caisses d'un bouquiniste de Sète. Vous parliez de valeur sûre, je me suis donc dis que mon idée de lecture commentée via cette éttrange mécanique qu'on appelle un blog, pourrait vous intéresser. Je continue lentement la lecture de ce beau livre. Vos commentaires sont les bienvenus. Il n'y a rien d'universitaire derrière cela. C'est de choses vécues et ressenties qui font surface au gré de Gaspard des Montagnes.

mardi, 28 mars, 2006  

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