Mots et couleurs

textes auto-biographiques anciens et actuels, poésie, chansons, contes et nouvelles

24 avril 2006

IRIS


L'atelier d'écriture au jardin

l'iris ou plutôt les iris qui s'imposent immédiatement à moi c'est ceux que j'ai desherbés il y a peu. Ils sont plantés à ras du mur de façade de la maison qui s'ouvre sur la cour herbeuse. Ce sont les premiers que j'ai implantés. Ils viennent du sud, quelque part en garrigue quand nous caracolions avec "le parrain" à chercher des asperges sauvages. J'avais du mal à le suivre, je m'amusais de voir l'excitation de cet homme déjà agé si empressé à me faire connaitre son pays et ses ressources ! Et puis les iris se sont offerts dans une ruine. Nous avons trouvé un vieux seau de plastique pour les loger et je les ai ramenés en Bas-Dauphiné où ils ont doublé de taille en gardant l'intensité du violet. Je les ai donc nettoyés jeudi des orties et des ronces comme chaque année. La plaque s'est élargie. A l'abri du mur ils avaient déjà formé la fleur. D'autres iris sont au jardin, encore de récupération cette fois dans un champ d'horticulteur abandonnant sa production, où m'avait entrainée ma voisine. Nous allions à l'aveuglette car les rhizomes n'identifiaient pas les couleurs. Quelle émotion quand elles ont éclaté dans nos parterres. Des splendeurs ! je visite le jardin de ma voisine comme une exposition. Elle soigne beaucoup mieux que moi ses iris. J'en ai un dossier photographique dans l'ordinateur et ça et là je les accompagne de quelques mots. Devant leur variété, leur force, l'écriture est assez impuissante. L'iris de mes yeux se trouve muet devant eux ! Un comble !

3 commentaires:

Anonymous Anonyme a dit...

Qu'elles merveilles ( au pluriel) vivement qu'ils refleurissent ces iris que nous avons glanés un certain samedi matin mais rendons a César au plutôt a Ercole....car c'est lui qui s'occupe avec amour de ces "iridacéaé" moi je me contente de les admirer.Merci ma Gisèle d'avoir fleuri ma journée.Bises Lucienne

lundi, 24 avril, 2006  
Anonymous Anonyme a dit...

Ah ! Les iris... Si difficiles à déseherber ! Les cordons blancs de racines de chiendent qui s'entremêlent aux filasses jaunes des racines des orties, un peu de pissenlit... Toute cette grouillance qui se joue des rizomes et se cache à l'envie...
Un tableau pour le peintre, un défi pour le dos.
Grosses bises soeurette

mardi, 25 avril, 2006  
Blogger marie.l a dit...

J'adore les iris, mais j'aime également les asperges, en aviez-vous trouvé lors de cette balade ?

mardi, 25 avril, 2006  

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