Mots et couleurs

textes auto-biographiques anciens et actuels, poésie, chansons, contes et nouvelles

06 juillet 2006

STOCK OPTIONS

Lamentable ! J’ai perdu un gros paquet de stock options. Ah zut ! Je n’ai pas vendu assez tôt !
Hier au soir je rentre à St NIZ, bonne route de fin de journée.Pas trop de monde. Pas trop fatiguée. En arrivant la cata. La bourse a plongé. Orages, disjoncteur : les DEUX congélateurs à la température du jour. Pas tout à fait ! En marnant jusqu’à minuit je peux récupérer viandes et poissons. En cuisant à tour de bras, de marmites et de poèles
Mais pourquoi bonté de bonté j’insiste toujours pour que les congélateurs qui ne peuvent me suivre dans mes déplacements soient pleins de réserve à nourriture ? Comme si je ne savais pas qu’on peut s’approvisionner même à une demi-heure des supermarchés ! Comme si je ne savais pas que, depuis que l’adolescence et même l’âge adulte les ont touchés, les enfants et petits-enfants n’ont plus le même enthousiasme et la même disponibilité pour partager nos repas !
De nos parents et de la guerre nous avons, ma sœur et moi, gardé la hantise de ne pas nourrir notre progéniture. Or, la dite progéniture, aujourd’hui, est plus soucieuse de manger moins, manger mieux, manger autrement, que manger maman, grand-maman. Dimanche ma sœur s’évertue à ce que ses petits ( fils et belle-fille) reprennent de la pintade, des pommes de terre, des courgettes. Du bon jus ! Mais ils n’en veulent pas du jus ! Ce qu’ils lorgnent c’est le cuit-vapeur offert et qu’elle n’utilise pas. Ce qu’ils racontent c’est leur repas au restaurant pendant le séminaire, très très bien ce restau, et le charme du café frappé, ah l’appareil à frapper quelle merveille ! mais pas le même en Crête qu’à Conforama, etc …
J’ai quitté mon jardin de La Loue qui commençait juste à produire et à se récupérer de la sécheresse. J’ai cueilli une poignée de haricots de la taille d’une cigarette, une misère. Là aussi jardin déphasé, jardin de riche qui n’en a rien à faire de produire pour nourrir. Ercole aura un œil sur lui heureusement. Pour le coup d’œil et de cœur, le matin, ce sera encore bon à mon retour. J’espère.
Je n’arrive pas à négocier les transitions. L’époque productive et même productiviste est finie. Le délire et la rage de produire encore, bien et plus, commence à s’apaiser. En un sens la débâcle des congélateurs est une bonne chose. Comme leçon ! Je me suis levée à quatre du mat pour nettoyer, remettre en sachets. Réflexe ! On ne jette rien ! ça peut servir !
L’ère pourtant de jeter, enlever, simplifier, est pourtant de mise. Je vais essayer de la commencer avec la même application que chaque premier jour d’école.

1 commentaires:

Blogger Julie Kertesz - me - moi - jk a dit...

les transitions ne sont jamais facile à avaler et j'ai l'impression que depuis st petersbourg (j'allais dire leningrad) tu n'es pas encore tout à fait revenu, en toi même, j'espère que cela arrivera entre les belles montagnes et près de Peire et tes connaissance de là bas

jeudi, 06 juillet, 2006  

Enregistrer un commentaire

Abonnement Publier les commentaires [Atom]

<< Accueil