Mots et couleurs

textes auto-biographiques anciens et actuels, poésie, chansons, contes et nouvelles

21 juillet 2006

SUITE à

Suite à …

Comment reprendre une histoire ( ou un conte) qu’on a abandonné sur le chemin ? Je suppose qu’un vrai écrivain est capable de tout bloquer pour ne s’intéresser qu’à l’histoire, capable d’en fixer les limites précises, le ton. S‘il prend le tee-shirt, le short d’un personnage il doit savoir s’adapter aux mensurations. Moi non !
J’ai laissé l’enfant de sept ans (ou de neuf) continuer à dégringoler les escaliers de Sète ou les grimper avec son cheval imaginaire. Je l’ai laissé pas encore baptisé. Je n’avais pas encore entendu un prénom qui lui convienne.
J’ai aussi laissé la grand-mère tristounette de ne pas en avoir au moins un avec elle, sur la plage, d’enfant. Même un de ces adolescents si déroutants, si dérangeants …
Ma belle assurance du premier matin de l’histoire. « Je sais parfaitement ce que je fais » est passée au jardin. Je sais parfaitement qu’il faut ramasser les haricots quand ils ont eu la bonté de se développer sans moi, les cuire, les mettre en bocaux (Trois) ou aller les porter jusqu’à ces petits enfants qui peut-être n’auront pas d’appêtit pour des haricots …
D’enfiler mes bottes non de sept lieues mais de tout petits pas quotidiens est aussi un bonheur.
Le jardin se porte bien merci ! Grâce à l’obligeance de mon voisin qui lui a apporté toute l’eau souhaitable il a fait mieux que survivre. Il a joué le jeu. Si tout ce qui rentre fait ventre, tout ce qui plante fait récolte. C’est la merveille de la terre, de l’eau et du soleil.
Nous avons mangé des pommes de terre, des courgettes, des bettes, des betteraves rouges et bien sûr des haricots ! Aventure encore réussie pour une année.
Cependant l’histoire aura peut-être une suite en dessin. Ma petite fille m’a montré son album où elle crayonnait. Bien plus habile que moi à fixer des formes, bien plus habile surtout à saisir de son crayon le look des personnages de mangas qu’elle adapte à ses propres rêves et connaissances. Alors je lui ai parlé de Madame Bisous, de Papy Germain … Peut-être la greffe inter-générations prendra-t-elle et je ne manquerai pas alors de vous en faire part.

Il fait nuit. Silence autour de moi. Comment passer de Sète si animée et bruyante à ce grand silence de La Loue ? (Bien que les moissonneuses-batteuses aient encore travaillé tard.)
Par le même remède ! Un coin de blog comme couverture à soi.
Tirer la couverture !

1 commentaires:

Blogger marie.l a dit...

une très belle couverture néanmoins, malgré la chaleur...
Je pars loin de mon ordinateur jusqu'au 6 août chère Gelzy et te souhaite de belles journées...
Je reviendrai alors !

vendredi, 21 juillet, 2006  

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