Mots et couleurs

textes auto-biographiques anciens et actuels, poésie, chansons, contes et nouvelles

24 novembre 2006

BAMBOULA


BAMBOULA

En buvant mon thé vert
j’aperçois sur le mur
un premier exemplaire
du bambou qui est là

C’est le soleil bien sûr
qui s’est payé sa tête
derrière deux double-vitres
(quatre interférences)

Regardant le bambou
plus vert que son reflet
- brillant septuagénaire -
je l’entends pavoiser
entre toutes ses images
ainsi multipliées
en tout bien tout honneur

Car, autre projection,
au chevalet planté
sur la toile déjà
colorée à moitié
le bambou répercute
des traces d’écriture
- grecque, latine ou chinoise ? -
signifiant aux Pucelles
qu’elles n’ont qu’à bien se tenir
si elles veulent le rester.

(Elles aussi me font signe
souvent quand je m’égare
dans un seul reflet)

Bambouli, bamboula
ne fallait-il pas prendre
afin de mieux comprendre,
le temps par les deux bouts?
Retenir pour demain
ce qui aujourd’hui li(e/t)
la trame avec la chaîne ?

Puisque main sur le mur
montagne avec écran
toile avec vitrage
branchés sur appareil
ou branchés sur pinceau
ou accouplés aux mots
font tant de fêtes ensemble
que le soleil en tremble
POURQUOI EN PRENDRE OMBRAGE ?

2 commentaires:

Anonymous Anonyme a dit...

Tes vers sont encore plus verts que ton bambou vert...
Enfin, c'est comme ça que je les vois, sans mes verres et un verre en main.
Encore que : ce soit juste pour dire et te souhaiter "bon WE..."
A propos de Betella, non, pas la peine, mais c'est bien l'entreprise que j'ai connu autrefois.

vendredi, 24 novembre, 2006  
Blogger Julie Kertesz - me - moi - jk a dit...

bambou toujours aussi beau et aussi intrigant et la toile pour l'attrapper et l'appareil et les vers : quel talents multiples!

samedi, 25 novembre, 2006  

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