Mots et couleurs

textes auto-biographiques anciens et actuels, poésie, chansons, contes et nouvelles

11 novembre 2006

CADEAUX : COMMENTS

C’est toujours un cadeau, ou plusieurs,( là c’est la fête) quand le blog me répercute des commentaires. Sans doute parce que ses « comments » sont bien doux et caressants. Et quoi que je me raconte pour m’endurcir le cuir, je suis et reste la petite à câlins et bisous qui n’en a jamais fini de vérifier qu’elle sait encore « y » faire pour les attirer !
Je m’étonne toujours de ces « comments » qui me parviennent même si je n’ai pas été attentive aux autres blogs. Parce que … j’ai des ennuis de transmissions ( question de reproduction Aben de tes signes bizarres à la place de simples lettres), parce que … je ne suis pas où est l’ordinateur ( quand je penche côté orgue de Barbarie ou côté piano, et ça me fait aussi très plaisir) parce que … j’ai peur de me noyer et que c’est déjà un sacré boulot de tenir la tête hors de l’eau dans la mare de mes écritures (en ce moment je mets en frappe un de mes premiers écrits autobiographiques de 1971, enfin neutre d’émotions dévastatrices, pour le destiner à l’APA )
Non que je n’accepte et comprenne que je puisse être lu, silencieusement (je connais certains de ces lecteurs discrets) mais un « comment » quel régal pour commencer la journée ! C’est de lui que me viendra peut-être le courage d’affronter la route et ses moeurs barbares, les transports publics et leurs exigences d’être en forme, bien campée sur les jambes et accrochée aux poignées d’arrimage. De renouer avec des horaires fixes, des levers précoces, des nuits sans sommeil, des rhumatismes récalcitrants. Puisqu’il y a ce signe au bout de la ligne, je m’élance pour le départ vers … Vers une phrase qui n’a pas encore été écrite, un sentiment pas encore exploré, une histoire pas encore jouée sur la scène mondiale. Car je reste éblouie de cette couverture partant de mon douar d’origine et qui va jusqu’aux antipodes. Ainsi les « comments » de David me touchent particulièrement par la distance parcourue et par le français utilisé, spécialement pour mes beaux yeux.
Que trouver qui fasse plaisir aux vôtres (de beaux yeux), mes commentateurs, pour vous remercier de la peine que vous prenez pour me faire plaisir, je cherche autour de moi. Une photo ? Une citation de René Char ?

Entraperçue


Je sème de mes mains,
Je plante avec mes reins ;
Muette est la pluie fine.

Dans un sentier étroit
J’écris ma confidence.
N’est pas minuit qui veut.

L’écho est mon voisin,
La brume est ma suivante.

In « La flûte et le billot » chants de la Balandrane ( 1975-1977)

3 commentaires:

Blogger David a dit...

mais merci, madame...

je m'assieds... l'honneur me pese...

dimanche, 12 novembre, 2006  
Blogger marie.l a dit...

très beau choix pour les remerciements à tes passagers, R.Char un de mes livres de chevet ... "Dans l'atelier du poète"
Bonne suite Gelzy et n'arrête pas de nous enchanter !

dimanche, 12 novembre, 2006  
Blogger Julie Kertesz - me - moi - jk a dit...

en lisant les vers avant le texte, je me disais "plante avec mes reins"? c'est un homme qui parle...

mais bien sure

les commentaires sont des échos venant de loin et arrivant vers le coeur, mais aussi dans l'esprit

les commentaires de mes journaux publiés m'ont aidé à poursuivre et les commentaires sur mes images me font souvent découvrir dedans ce que je n'avais pas appercu avant

l'écho venant de quelque part et important, et c'est ce qui m'a manqué à l'Apa, il a fallu attendre une année pour avoir la première écho, et en plus, ce n'est qu'une seule personne qui avait lu mon journal, mais depuis que je l'ai publié sur un blog, il y chaque jour de plus en plus qui viennent le lire, aujourd'hui arrivé vers 39! et chaque fois quelqu'un d'autre, se décide à y laisser un petit note ou une longue observation, me signalant que ce n'était pas seulement lus, parcouru rapidement mais aussi réfléchie.

Oui, cela compte beaucoup.

lundi, 13 novembre, 2006  

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