Mots et couleurs

textes auto-biographiques anciens et actuels, poésie, chansons, contes et nouvelles

25 mars 2007

SAINT-FRUSQUIN


Comment taire, dis-tu Pierre. Là est la question du matin. Aujourd’hui Dimanche.

Comment taire la beauté claire
Clamer aux cieux et à la terre,
que chaque matin je m’espère
debout dans l’espoir du matin.
Pardonne l’emphase habituelle !
Comment taire que le matin je t’aime,
je m’aime et tout le saint-frusquin
J’aime jusqu’à la brume blanche
qui mêle à la neige ses branches
J’aime, à l’avance, la tarte aux poires
que je propose de fabriquer
pour l’emmener chez Marie-Laure
J’aime manger tartine amère
à cause des oranges du même nom
J’aime boire le thé chaud
lire avec toi la bible
Et débouler sur le chemin
toujours incitant de la rime
Tourner des mots entre mes mains
à seule fin de tourner ensemble

Et de cette valse éphémère
ni plus ni moins qu’avant-hier
hier et tout le Saint Frusquin
(qui n’émarge pas au dictionnaire
Robert)
me faire l’écho de tant de biens !

*Saint-frusquin(A.REY)
1710, écrit avec un trait d’union, se dit de ce qu’on a d’argent, d’effets, et par extension, à la fin d’une énumération, pour « et tout le reste »

ps G : … et tout le reste est heureusement littérature !

4 commentaires:

Anonymous Anonyme a dit...

comment taire lis tes ratures? voilà tout un programme et un dimanche n'y suffirait pas...
Les ratures ne sont pas forcément ratées, juste de simples repentir qui n'attendent pas d'absolution.

dimanche, 25 mars, 2007  
Blogger Julie Kertesz - me - moi - jk a dit...

comment taire, je dirais tout l'amour qui déborde de ton écriture et quelle plaisir de te lire!

au cynique de l'amour, je dirais: "il n'y a que lire B et G et vous allez voir! ça existe l'amour qui dure" en plus de l'amour de quotidienne des tous les jours, des tartes et des fleurs et... merci!

dimanche, 25 mars, 2007  
Anonymous Anonyme a dit...

Elle est arrivée avec tout son saint-frusquin
Elle a jeté à tous de la poudre de perlimpinpin
Ils en ont
tous été éblouis
Pendant ce temps elle est partie
Et chacun sait bien
Qu'il ne la reverra plus avant la saint glinglin
Mais nul n'en a plus souci
Faut-il se méfier de tous les saints
Avec ou sans trait d'union
Sans souci du qu'en dira-t-on

Plus sérieusement,le début de ton poème m'a ravie et rassénèrée,la journée ayant été un peu difficile
Que c'est bon de jouer
















Mais nul n'en a plus souci

dimanche, 25 mars, 2007  
Blogger marie.l a dit...

comment taire ! non pas, il ne faut pas ! continue à m'émerveiller G.

lundi, 26 mars, 2007  

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