Mots et couleurs

textes auto-biographiques anciens et actuels, poésie, chansons, contes et nouvelles

15 février 2008

PYTHAGORICIENS


De l’atelier d’écriture, Image de démonstration du dimanche ensoleillé

Oh la ! ces pythagoriciens ! Suffisait pas que le patron ait accouché d'un théorème - histoire qu'on ne puisse plus oublier son nom - il a fallu qu'ils fassent école. Et moi et moi et moi ? je n'y suis pas allée longtemps à cette école-là ! C'était une secte avec les initiés qui assistaient au cours en direct et les novices qui n'avaient que le son, cachés derrière leur rideau. Comme je l'ai vu dans tel monastère. Sauf que, dans ce cas, c'étaient les voix angéliques qui sortaient de derrière le rideau et nos apparences novices qui occupaient la cathédrale. Donc, réfléchissons ! Si le carré de l'hypoténuse est égal à la somme des carrés des côtés du triangle, faut-il, pour se sentir bien ( avec ou sans pythagoriciens) se loger SUR l'hypoténuse ou SOUS un des côtés ? Vaste problème. Je n'ai jamais été très copine avec les nombres. La numérologie m'indiffère sauf s'il s'agit des numéros gagnants au tiercé mais je ne joue jamais. J'ai trop à faire avec les cinq doigts de ma main, mes 7 points sensibles ... Impossible de m'intéresser aux sudokus. La simple perspective d'avoir à calculer me paralyse. Je suis touchée par la maladie de la paralysie pythagoricienne. Les nombres à ma portée, combinaisons, élucubrations, rétractations : impossible de les atteindre même en me multipliant ou en me divisant. Si " il existe deux tendances qui estiment l'être constitué soit d'images, soit de structures mathématiques ou nombres"* j'appartiens sans aucun doute à la première !

*M L VON FRANZ les nombres et le temps

1 commentaires:

Anonymous Anonyme a dit...

Et pourtant, le conte est bon et Monsieur le comte ne l'est pas moins...

vendredi, 15 février, 2008  

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