Mots et couleurs

textes auto-biographiques anciens et actuels, poésie, chansons, contes et nouvelles

30 mars 2010

Ô Y A YAYE !


la maison Pique quand elle tenait encore le coup.

La loue ce Dimanche 27 mars
Ô Y A YAYE !
C’est limite
( mais ça marche !)
De tout petits oiseaux, qui ont des noms dans les encyclopédies, ont soulevé l’aube et l’élève au dessus de l’herbe froide
Genre, espèce, famille : oiseaux de printemps
Ils ont aussi des dictionnaires intarissables dans la voix
Ils grêlent encore de couleurs sombres et nocturnes mais vaillamment soulèvent dans tous les sens, par le dessus, les côtés, le dessous
Ils ont des ailes en forme de massues et de piliers
Ce pays vide de liberté, d’avenir, avec ses vieilles épaules courbées, ses résignations, ses maisons abandonnées - oh le toit effondré de la maison Pique croulant goutte à goutte sur le chemin !- ce pays, à l'appel des oiseaux, soulève les paupières.
Il voit.
Il voit s’éclaircir entre les arbres le ciel des oiseaux
Ils n’en ont pas marre les oiseaux.
Ils se confient sans savoir qui les entendra.
Ils recommencent. Ils ne raisonnent pas. Ils y vont.
Les maisons, les chemins, sont fugitifs comme les années
Mais les oiseaux, eux, s’en foutent bien des comptes du temps qui passe

Il faudra s’y faire : les oiseaux ne capitulent jamais et c’est tant mieux !

3 commentaires:

Blogger micheline a dit...

je veux bien le croire mais en es-tu bien sûre ?

mardi, 30 mars, 2010  
Blogger Solange a dit...

Alors prenons exemple sur les oiseaux.

jeudi, 01 avril, 2010  
Anonymous gazou a dit...

est-ce toi qui l'a peinte , la maison Pique ?
Elle est belle et j'aime aussi beaucoup ton texte, il me parle bien

samedi, 03 avril, 2010  

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