coquillages
Pendus, Contents,
Ils
tintinnabulent au vent
De Sète ils
ont quitté la plage
Quitté
sable pour air transparent
Ce sont les
joyeux coquillages
Un à un
cueilli comme fleur
En bouquets
ils respirent encore
la mer et
ses eaux nourricières
Contents,
heureux
D’avoir été
choisis chacun
pour ses
nervures et pour son grain
subtil sous
la paume attentive
Pendus,
contents d’avoir rejoint la rive
où le temps
les prend par la main
Ne croyez
qu’ils nous font la nique
les jolis
coquillages antiques
ils rêvent
de nous émoustiller
au creux de
l’oreille d’un baiser
marin comme
le capitaine
suspendu
comme l’astronaute
et frais
comme le fond de l’air.
1 commentaires:
C'est joli, moi qui en ai une collection ça me donne des idées.
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