tant qu'il y aura du temps
J’ai voulu retenir le temps
Mon temps
perdu, le temps des autres
Et j’ai
pris entre mes dix doigts
Le crayon,
le pinceau, la plume
La bêche,
le trident, l’enclume.
Le temps
découpé en morceaux
Replanté le
long des charmilles
S’est mis à
s’enfuir de mon dos
Et à se
porter sur des trilles
Temps perdu
devenu nouveau
Depuis que
le temps m’accompagne
À point
nommé sans me soumettre
À ses
sautes d’humeur et de lettres
Je prends
mon temps par la campagne
À la ville,
au seuil, aux fenêtres
Et j’écris
quand le temps me chante
Par
l’encolure et par la manche
Bras
ballants et le cœur devant
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